Contrôle technique des parcours acrobatiques en hauteur (PAH)

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Notre mission a pour objectifs :

  •     D’apporter à l’exploitant un avis sur la sécurité présentée par cet équipement dans l’utilisation courante pour laquelle il est prévu
  •     De contrôler l’état d’usure des différents ateliers et des systèmes de sécurité associés constituant les parcours acrobatiques en hauteur
  •     De confirmer la conformité de l’installation, vis-à-vis du référentiel applicable, norme NF EN 15567-1
  •     De vérifier que les prescriptions particulières définies dans le manuel du fabricant ou de l’installateur sont respectées

Complément d'informations 

Contactez-nous par mail, nous sommes souvent sur le terrain nous vous rappellerons dans les plus brefs délais.

Présentation :

Un parcours acrobatique en hauteur (PAH), également appelé parcours d'aventure en forêt (PAF) ou simplement parcours aventure, est un espace de loisirs sportif, souvent situé en zone boisée, équipé d'installations permettant au pratiquant de cheminer en hauteur, de façon plus ou moins acrobatique, sur des ateliers fixés entre deux arbres ou supports artificiel.
Les pratiquants évoluent le plus souvent de manière autonome et se sécurisent grâce à un équipement spécifique, composé d’un baudrier, de deux mousquetons et d’une poulie.
Cet équipement de protection individuel permet au pratiquant de se sécuriser à un câble nommé ligne de vie (LDV)

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Le contexte réglementaire :

Des normes et contrôles de routine structurés...

Face à la forte augmentation du nombre de parcs, les pouvoirs publics se sont penchés en 2001 sur la mise en place d’une réglementation spécifique à cette activité.
Depuis 2003, l’AFNOR (Association Française de la Normalisation) publie des normes comprenant des exigences au niveau de la construction et de l’exploitation.
Ces normes AFNOR NF EN 15567-1 et NF EN 15567-2 sur les parcours acrobatiques en hauteur fixent les exigences de sécurité concernant la conception, la construction, le contrôle et la maintenance des parcours ainsi que des exigences d’exploitation permettant de garantir un niveau approprié de sécurité et d’entretien.
Celle-ci sont actualisées erégulièrement avec les acteurs du secteur notement le SLA (Syndicat des Loisirs Actifs).
Créé en juin 2004, sous l’acronyme SNEPA, Le SLA a pour vocation de rassembler les professionnels des parcs de loisirs actifs autour d’un organisme voué à la défense de leurs intérêts communs auprès des pouvoirs publics ainsi qu’à la promotion de ces activités auprès du grand public.

Le contrôle technique, à quoi ça sert ?

  • Assurer la sécurité des utilisateurs en prévenant les risques d’accidents
  • Déceler en temps utile toute(s) détérioration(s) susceptible(s) de créer des dangers pour les utilisateurs
  • Vérifier la bonne installation des ateliers du parcours, conformément aux spécifications prévues, pour garantir une utilisation en sécurité
  • Bénéficier d'avis techniques et réglementaire pour l’installation, le remplacement ou la modification de vos ateliers

Que dit la norme ?

On distingue 4 niveaux de contrôle :

Contrôle visuel de routine

Un contrôle visuel de routine doit être effectué par une personne compétente avant chaque ouverture.
Exemples de points de contrôle visuel : la propreté, l’état de surface des sols, les arêtes vives, les pièces manquantes, l’usure excessive (des pièces mobiles) et l’intégrité structurelle du système de sécurité.Un contrôle visuel de routine sert principalement à identifier les détériorations évidentes depuis la dernière utilisation (par exemple actes de vandalisme ou de malveillance).

Contrôle fonctionnel

Le contrôle fonctionnel doit être effectué par une personne compétente au moins tous les trois mois OU conformément aux instructions du fabricant.
Exemples de points de contrôle fonctionnel : la propreté, l’état de surface des sols, les arêtes vives, les pièces manquantes, l’usure excessive (des pièces mobiles) et l’intégrité structurelle du système de sécurité.

Un contrôle fonctionnel est plus approfondi qu’un contrôle visuel de routine et son principal objectif est d’identifier une détérioration structurelle qui pourrait ne pas être décelée lors du contrôle visuel de routine. Les câbles d’assurage des tyroliennes, l’intégrité des plates-formes et les connecteurs fixés de manière permanente en sont des exemples.

Visite de vérification de sécurité forestière,

Celle ci est assurée par un ingénieur-expert bois et doit être réalisée chaque année.

Contrôle périodique

Celui-ci est réalisé par un organisme d’inspection indépendant, Il convient qu’un organisme d’inspection [....] procède à des contrôles périodiques au moins une fois par année civile et à un intervalle maximal de 15 mois.[....]

Déroulement de la mission :

Contrôle visuel de routine et fonctionnel
Vérification du dossier constructeur et des certificats matières
Vérification de l’existence du Registre de maintenance
Vérification de l’existence du Registre EPI
Vérification de l’existence du Rapport phytosanitaire
Contrôle visuel et essai de fonctionnement réalisés sur site

A l'issue nous vous remettrons un rapport détaillé avec les différentes préconisations

Contrôle technique des parcours acrobatiques en hauteur (PAH)